samedi 6 décembre 2008

Dîner-Réflexion (3/3) : La gestion des joueurs NBA

Pour conclure cette soirée, l'ancien entraîneur, aujourd'hui consultant sur Canal Plus, Jacques Monclar nous fait part de son expérience concernant la gestion des joueurs NBA en équipe de France.

« On n’a pas fait les bons choix en amont en laissant certains joueurs chez eux. La gestion d’un joueur doit prendre 3 paramètres en considération :

La fiabilité du joueur
Il faut que tous les joueurs se disent qu’ils ne sont pas Tony Parker. Une politique de respect des échéances doit être mise en place à travers une charte. Un joueur convoqué le 15 juin ne doit pas se souvenir pas la veille qu’il a un rassemblement avec le groupe France le lendemain.

L’entourage du joueur
- Femme
- Famille
- Agent
- Média (copain journaliste)

Il est aussi important de contrôler l’agent du sportif qui à tendance à sans arrêt mettre l’argent en ligne de mire de son joueur afin de l’orienter comme bon lui semble, ce qui, quelque fois offre de belles surprises quant à certaines prises de décisions.
Les médias sont aussi une source supplémentaire de tentation, car un joueur qui répète 3 fois la même connerie devient une vérité.

Le rapport avec sa franchise
Si un joueur touche 1 à 2 millions de dollars par an en NBA et que sa franchise lui dit si tu vas cet été en équipe de France et non à la Summer League tu risques de perdre ton statut. Forcément, le joueur ne souhaite en aucun cas prendre le risque et est donc dans l’obligation de décliner la sélection.

Enfin, il faudrait en plus de ce tout ce qui a été proposé précédemment s’attacher les services d’un ostéopathe compétent pour donner confiance aux franchises. Il est aussi important d’aborder le joueur en tant que basketteur et ne pas lui demander ce qu’il ne sait pas faire. L’humilité restera le fer de lance d’une bonne équipe de France. La génération Parker aura 30 ans aux Jeux Olympiques de Londres. Ce sera donc le dernier métro ».

Cette dernière phrase de Jacques Monclar conclue la soirée. Une soirée riche en réflexion dont la presse a repris certaines déclarations.


Lire la suite...

Dîner-Réflexion (2/3) : La formation

Lors de cette deuxième partie du débat, Pierre Dao vient donner la position de la Ligue Nationale de Basketball par rapport à la formation des jeunes en France.

Pierre Dao regrette l’absence d’ Yvan Mainini lors de son intervention car l’échange d’opinions aurait pu être intéressant. Il affirme ensuite le soutien de la Ligue Nationale de Basket à l’équipe de France. Il aime le plan d’ Yvan Mainini car il implique plus la ligue et les clubs. « Il est indispensable que l’équipe de France soit bonne pour que le basket français marche et que les télévisions suivent » rappelle M. Dao.

Une formation d’élite…
Il s’attarde sur la formation rappelant que celle-ci n’est pas forcément à son gout : « il faudrait un grand coup de balai car la formation en France n’est pas très bonne, on a la même formation depuis 15 ou 20 ans ».

Il pose ensuite la question : « si les joueurs évoluant dans la ligue américaine n’étaient pas en équipe de France, l’équipe de France pourrait elle être suffisamment compétitive ? ». Pierre Dao n’est pas persuadé que les joueurs issus du championnat français présents en équipe de France cet été avaient le niveau international.

Vient ensuite le problème de l’INSEP, hébergeant les joueurs français en devenir qui reste une bonne école de basket, mais pour « quelques joueurs ». « Les autres joueurs vont dans des centres de formations, ils sont prêts de 340 à évoluer dans ces centres » poursuit Pierre Dao.

« La ligue dépense pas loin de 10 millions d’euros pour la formation. Mais le rendement reste faible. Prenons l’exemple du club de Nancy, club de Pro A ; il a investit 600 000€ depuis 3 ans dans la formation, résultat sur ces 3 dernières années aucun joueurs n’est passé pro. Il y a donc un réel malaise. Ne vaut-il donc pas supprimer les centres de formation et faire de la formation élitique » annonce Pierre Dao. « Pourquoi ne pas imaginer de supprimer les centres de formation sauf pour les clubs qui veulent le garder et créer des inter centres ?» s’interroge-t-il.

« On est en mesure d’imaginer la Pro B comme une passerelle des jeunes espoirs ayant peu de jeu en pro A. Cela permettrait aux jeunes de s’acquérir pendant 2 ou 3 ans aux exigences du haut niveau » soutient Pierre Dao. « On peut évoquer une autre alternative qui serait de mettre en place un système de double licence. C'est-à-dire que le joueur appartenant à un club de Pro A puisse jouer avec son club formateur mais aussi avec un club de niveau de la nationale 1 ou 2. C’est le système qu’utilise l’EspagneEn France, les jeunes sont formés pour faire des résultats à court terme dans les équipes nationales de jeunes à la différence de l’Espagne, qui, elle forme des futurs champions pour son équipe nationale sénior. Nous on pense à être champion d’Europe cadet ou junior. Ce n’est pas la même mentalité ». Un message fort vient donc d’être lancé : « si on a un plan équipe de France compétitif, toute la formation doit être axée sur cette équipe de France ».
Puis, Pierre Dao pose le problème du nombre de clubs de Pro B qui ont de réels ambitions de clubs professionnels : « Dans la ligue vous avez au total 20 clubs sur 34 qui ont la volonté d’être de vrais structures professionnels, d’où la dilution ». Frédéric Forté l’interrompt et pose la question sur le nombre de clubs en Pro A qui souhaitent être champion…

Quotas des joueurs en France
La grande majorité des joueurs français évoluant à l’étranger n’ont pas forcément 
un niveau supérieur aux joueurs de l’équipe de France mais en revanche pourraient augmenter le niveau de la Pro A. « Un joueur qui a le niveau pour jouer en équipe de France doit avoir le niveau pour jouer avec les quotas français, de plus la majorité des autres championnats ont les mêmes quotas, le problème n’est donc pas sur ce point » conclue Pierre Dao.

Intervention Jacques Monclar
Jacques Monclar affirme ensuite : « il y avait moins de chômeurs dans mes promotions au centre de formation quand j’avais la casquette d’entraîneur car ils étaient reclassés en national. Mais ce qui m’insupporte le plus aujourd’hui ce sont les jokers médicaux »

Le débat dérive ensuite sur le cas Parker à ses grands débuts. Après avoir reçu sa formation à l’INSEP, il prend la direction du Paris Racing ou durant la 1ère année il ne rentre sur le parquet que quelques minutes par match. La 2ème année, il joue en moyenne 35mn par match et l’année suivante, il prend la direction du club de San Antonio ou il y découvre la NBA. Selon Frédéric Forte : « les coachs doivent prendre des risques en faisant confiance et en lançant dans le grand bain des jeunes joueurs ». 

Jacques Monclar ajoute : « avoir 2 américains d’un niveau supérieur dans une équipe peut être une réelle valeur ajoutée. En revanche, ce qui fait le plus mal c’est de voir un croate de 38 ans faire des bouts de matchs, plutôt que de lancer un gamin sur le parquet ». L’ancien international pose ensuite : « malheureusement beaucoup de clubs font de la formation pour recevoir des subventions. Ces subventions vont aller à 90% pour l’équipe professionnelle et les 10% restant pour la formation ».

Enfin, les anciennes gloires du basket français s’interrogent sur la non implication des anciens grands joueurs français, « il serait intéressant que  les anciennes gloires du basket renvoient l’ascenseur aux nouvelles générations en proposant leurs services à la Ligue, aux clubs… » s’interroge Frédéric Forté. « C’est peut être qu’il y a eu un raté quelque part, on ne leur a pas donné envie » note Jacques Monclar.

Lire la suite...

vendredi 5 décembre 2008

Dîner-Réflexion (1/3) : Plan pour l’équipe de France

Le 2 décembre dernier avant les élections fédérales, les étudiants du MBA Management du Sport de l'ESG ont organisé un dîner-réflexion sur le thème de l'équipe de France masculine de basket-ball. Voici le compte rendu de la première partie du débat où le président de la FFBB, Yvan Mainini, présente son plan pour l'équipe de France.

Yvan Mainini commence par nous rappeler les propos tenus par l’entraineur de l’équipe de France en poste lors des qualifications pour l’euro 2009, Michel Gomez, « si nous avions gagné en Ukraine, on aurait perdu en Belgique ». Le président de la fédération pense que le problème est venu de la 8ème place obtenue lors de l’Euro 2007 qui ne correspondait pas au niveau de la France.

Yvan Mainini nous insiste sur le fait que cette équipe de France a besoin de tout le monde et surtout des joueurs majeurs français évoluant dans le championnat NBA : « ces joueurs tels Parker, Pietrus doivent être les locomotives du groupe afin de tirer les autres vers le haut ». M. Mainini précise tout de même que «joueur NBA ne veut pas dire joueur majeur du championnat de France et encore moins joueur majeur d’une équipe nationale ».

Mais le réel souci pour le président est de pouvoir réussir à concerner les joueurs français de tous les championnats. « Si Florent Pietrus avait été présent, je crois que la France se serait qualifiée ».
Le président de la fédération commence alors à dresser un plan pour l’équipe de France dans l’unique but d’avoir une équipe de France de Basket-ball compétitive pour les échéances futures.

1. Les joueurs
« Nous allons nous inspirer du modèle américain, c'est-à-dire que les joueurs américains avaient signé une convention de 3 ans avant les Jeux Olympiques de Pékin stipulant que ceux-ci s’engageaient à honorer le maillot américain en cas de convocation. Cela permettra aux bleus de rester concernés en vue des compétitions futures » poursuit le président. David Cozette, journaliste officiel du basketball sur Canal+, précise :
« il faut faire attention à réussir à concerner les joueurs sur la période des 3 ans. Il faudra que le groupe soit à géométrie variable ».
Yvan Mainini ajoute : « L’équipe de France continuera de s’appuyer sur un fédérateur en la personne de Tony Parker par son niveau de jeu bien évidement mais aussi par sa faculté à fédérer les autres joueurs. Le problème à l’heure actuelle est la gestion des egos de chacun. Certains n’arrivent pas à comprendre qu’il faut jouer pour l’autre quelque fois » conclue le président.

2. Le Staff
« Au niveau du staff, seul un entraineur de renom ayant déjà entrainé à haut niveau en Europe avec un charisme certain permettra en partie à cette équipe de pouvoir se stabiliser. Aujourd’hui, les joueurs réclament une personne qui transforme leur basket américain en basket européen en peu de temps. Pour gagner une qualification en Europe, il faut du basket européen. Il faut de même un préparateur physique qui suivra les joueurs individuellement pendant leur saison régulière. Celui-ci aura pour rôle de veiller à la préparation physique de chaque joueur au cours de la saison pour que les joueurs soient prêts quand ils arrivent en équipe de France car on ne peut pas demander à un joueur de NBA qui vient de faire plus de 100 matchs de venir passer 3 mois en équipe de France. Aussi, il est important d’avoir un médecin de confiance par rapport aux franchises américaines. Il faut faire attention et ne pas tomber dans des dérives, à l’image des Toronto Raptors qui réclament 6 millions de dollars à la fédération espagnole ».

3. Axe Opérationnel
« Il serait bon de voir naitre une cellule opérationnelle qui vivrait toute l’année basée autour de 3 familles :
• Les médias
• Les dirigeants de Pro A et B notamment du président de l’UCPB
• Les partenaires

Tous ces acteurs auront le droit à la parole au sein de cette structure » annonce le président de la fédération.
Concrètement, Yvan Mainini ne souhaite malheureusement pas donner le nom de l’entraîneur car il y a l’échéance électorale du 13 décembre : « ce choix doit être soumis à réflexion après les élections ». Puis, il revient sur l’épisode Etore Messina : « Je l’ai eu personnellement au téléphone, il était intéressé car ce poste correspondait à son profil Euroligue. Le problème c’est qu’il va entrainer l’année prochaine en Espagne et en Euroligue et qu’il est impossible d’entraîner en même temps une sélection nationale. Enfin, il ne voulait pas passer pour un traitre dans son propre pays, l’Italie, qui rencontrera la France en Août prochain ».

Yvan Mainini conclue son intervention en faisant un état des lieux des nations présentes lors de la future phase de repêchage : « Les équipes présentes sont fortes et si on arrive à passer, on est tout à fait capable d’être sur le podium ».

Intervention Pierre Dao
« Il faut voir beaucoup plus loin avec le gros problème de la formation, car aujourd’hui la formation reste insuffisante. Si on passe le mois d’août on peut être sur le podium ».

Intervention David Cozette
« On a en France un réel problème de culture au sein du basket français. Imaginez que Raphaël Ibanez ou Olivier Magne refusent la sélection tricolore. Ce n’est même pas imaginable un instant. Aujourd’hui, le basket est peut être le sport collectif le plus individuel possible », selon le rédacteur en chef omnisport de Canal+.

Intervention Jacques Monclar
L’homme aux 200 sélections sous le maillot bleu rappelle qu’il ne faut pas oublier qu’il y a des hommes derrières toutes les fonctions…
« Au lendemain de la défaite tous les anciens étaient de retour. Il va donc falloir aussi penser à réparer les egos de chacun. L’envie de ces anciens doit être matérialisée et ne doit pas tomber dans l’assistanat social. Mais quoi qu’il arrive, plus vous allez vers le haut niveau, plus les joueurs aiment être concernés. Aujourd’hui, il faut que les joueurs comprennent que le jeu sera organisé autour de Tony Parker et que chacun aura un rôle individuel à respecter. Il est important d’apprendre à se sacrifier pour l’autre ».

Aurez-vous du temps pour construire une équipe compétitive ?
Le président pense que la réponse réside dans la préparation physique anticipée et respectée et par une prise de conscience des joueurs.
« Encore une fois, cette équipe on doit la bâtir autour d’un coach charismatique. Mais en aucun cas le choix de Michel Gomez était un choix par défaut. Depuis le 15 septembre, les instances fédérales ont reçu 15 entraineurs susceptibles de pouvoir occuper le poste » poursuit Yvan Mainini.
« Il faut donc vite se tourner vers l’avant » même si le président de la fédération nous rappelle que l’on n’a pas su tirer les enseignements de la médaille d’argent acquis à Sydney, car le lendemain il restait 2 joueurs sur le sol français et donc « personne n’était physiquement présent sur les plateaux de télévision ». Cette absence quasi quotidienne ne sert pas le basket dans son développement.
La vision du président est quelque peu reprise par Frédéric Forte actuel président du CSP Limoges : « Il faut regarder devant et effectuer un travail de fond avec les équipes de jeune ». L’ancien meneur du CSP Limoges nous fait une confidence : « Au retour du match contre la Turquie en qualification, j’ai voyagé aux côtés de Tony Parker et je l’ai vu remobiliser tout le monde afin de rebondir le plus vite possible ».

Intervention David Cozette
« Ce qui est paradoxale à travers ce constat vient du fait que les joueurs espagnols rêvent bien évidement de rejoindre la NBA mais veulent déjà évoluer dans la ligue espagnole. A l’INSEP, ils veulent partir à la conquête du rêve américain avant d’évoluer sur les parquets français. Pour le grand public la NBA fait rêver. C’est du business, les franchises américaines sont de véritables machines à fric. Un travail de merchandising est réalisé au quotidien. En revanche l’Euroligue est perçu par le grand public comme ringard à la différence des passionnés qui la considère extrêmement intéressante. On est donc dans une réelle distorsion de l’image par la grande majorité des téléspectateurs. La chaîne cryptée est en parti responsable de ces jugements car elle réalise les montages du championnat de NBA qui regroupent les meilleurs moments. Bizarrement, on ne voit que des dunks. A croire qu’en NBA les lancers francs n’existent pas ». David Cozette pose alors la question : « pourquoi le basket français ne produit-il pas son basket pour envoyer gratuitement les images aux chaines de télévision ? »

Lire la suite...

mercredi 3 décembre 2008

Dîner-Réflexion : Présentation des principaux acteurs

Voici la présentation des principaux acteurs du dîner-réfexion.


Yvan Mainini
Président de la FFBB depuis 1992, Yvan Mainini a connu de nombreuses émotions avec l’Equipe de France. De la médaille d’argent aux JO de 2000 à la terrible demi-finale face à la Grèce lors de l’euro 2005, il souhaitait une opération commando pour ces qualifications.


Pierre DAO
René Le Goff absent pour des raisons indépendantes de sa volonté, c’est Pierre DAO qui a remplacé le président de la Ligue Nationale de Basketball. M. DAO a été entraineur de Limoges et de l’équipe de France où il a notamment coaché un certain Jacques MONCLAR. Aujourd’hui, il est président de la commission d’organisation des compétitions pour la LNB.

Jacques Monclar
A 54 ans, Jacques Monclar affiche l’un des plus beaux palmarès du basket français. En tant que joueur tout d’abord, champion de France en 1981 et 1988, vainqueur de la coupe des coupes en 1988 avec Limoges, il a été sélectionné 200 fois en Equipe de France. En tant que coach il remportera deux championnats de France et une coupe de France. Réputé proche des joueurs, il est consultant au micro de Sport Plus.


David Cozette
Commentateur au micro de Canal + et Sport +, il a été témoin des dernières campagnes de l’équipe de France. Il est rédacteur en chef de Sport + et rédacteur en chef de toute la partie omnisport de Canal +.



Lire la suite...

mardi 2 décembre 2008

Dîner-Réflexion : Introduction

Les jeunes manageurs du MBA Management du Sport de l'ESG ont organisé une soirée réflexion sur le thème de l'équipe de France de basket-ball masculine. L'objectif était de débattre et réfléchir sur ce sujet qui a beaucoup fait parler ces derniers temps de manière constructive et pragmatique. Cette soirée est le point de départ d’une longue réflexion engagée par notre groupe d’étudiants. L’objectif est de rencontrer tous les acteurs du basket français et de fournir au basket français un rapport d’activité pour son développement d’ici Juin 2009.

Avant de commencer cette réflexion, nous avons décidé de dédier cette soirée à René David, décédé le jeudi 20 novembre dernier à l'âge de 81 ans. Il avait été le président de la fédération française de basketball de 1985 à 1992. C'est sous sa présidence qu'a été créé le Comité des clubs de haut niveau (CCHN) et la matrice de la Ligue nationale de basket (LNB). Merci pour lui.

Nous voulions que cette soirée soit basée sur le thème du rassemblement de la diversité. L'équipe de France va mal et nous pensons que rassembler des personnes issues d'horizons diverses pouvait contribuer à enrichir la réflexion pour le développement de cette équipe.
Le président de la fédération française Yvan MAININI était présent ; le président de la commission pour l’organisation des compétitions de la LNB, Pierre DAO, était présent ; le consultant du basket, ancien joueur, entraîneur, Jacques MONCLAR était aussi présent ; le commentateur du basket français depuis une dizaine d'année aujourd'hui rédacteur en chef omnisport de Canal Plus, David COZETTE était présent ; des élus étaient présents ; des journalistes étaient présents ; des étudiants étaient présents, des entrepreneurs étaient présents. C'est donc tous ensemble que l'on a tenté de réfléchir.

La réflexion a commencé par le visionnage d’un résumé vidéo de France Turquie décisif pour la qualification de l’équipe de France à l’Euro 2009 en Pologne. La France va jouer au bout de 240 mn (6 matchs) sa qualification pour cet Euro. La France perd et doit passer par un tour de rattrapage en Août prochain.

Des regards septiques inondaient la salle ce mardi 2 décembre quant à la qualification de cette équipe de France. Le ton est donné.

Lire la suite...