mardi 27 janvier 2009

L’avenir européen des clubs français s’écrit en pointillés

A l’heure où les clubs français présentent des résultats catastrophiques (4 victoires pour 16 défaites) dans la compétition reine, l’Euroligue, Jordi Bertomeu (directeur général de l’Euroligue), pense à enlever à la France une de ses 2 licences (offrant un accès garanti à cette compétition)...

Et c’est un club Russe qui serait l’heureux bénéficiaire de cette licence.

Pourquoi supprimer ce sésame à la France ?
La France fait partie des pays économiquement forts et structurés mais voilà la réalité du sport est le terrain. Jordi Bertomeu dit : « Parlons franchement : les performances des Français cette saison sont, disons-le avec délicatesse, pas bons » (source basketnews.net). A partir de là tout est dit…
De plus le basket français par le biais de LNB et de certains clubs ont montré leurs oppositions à la mise en place du nouveau format de LA compétition de référence. Pendant ce temps les autres pays ont brossé dans le sens du poil. La France se disperse alors que les autres pays s’orientent vers Jordi Bertomeu.


Comment garder cette licence ?

Sur le site asvel.com, Anthony Thiodet vice-président de l’ASVEL déclare : " La puissance économique de la France s’exprime directement vis-à-vis de l'Euroleague à travers les droits télévisuels versés puisque Canal+ est de loin le plus gros contributeur. Et Jordi Bertomeu sait sûrement très bien que dans l’hypothèse où la France n’aurait plus qu’une seule équipe, alors la contribution de Canal+ viendrait à diminuer automatiquement. En plus de cela, pour sécuriser les recettes de Canal+, il faudra qu’émergent rapidement un ou des projets sportifs en France qui offrent plus de garanties sportives et rendent le produit plus attractif. "

Pour Anthony Thiodet la réforme de l’euroleague qui vise à délivrer des licences A (dite à vie pour un club) et des licences pour les champions est la bonne solution : "Il nous faut un accélérateur de particules, et nous continuons à penser qu’une licence A venant en complément du ticket alloué au Champion de France est le bon accélérateur pour le Basket français. Puisque nous sommes manifestement en train de perdre un des tickets attribués par la voie sportive, celui offert jusque là par la voie du ranking, et que nous n’avons guère d’arguments à faire valoir pour le défendre, battons nous donc pour qu’il y soit substitué un ticket permanent par la voie d’une des deux wild-cards qui seront distribuées, celles qui vont récompenser des efforts structurels entrepris ici ou là et qui apporteront des garanties sur le développement économique de l’Euroleague sur le long terme. "

Une approche intéressante qui va dans la continuité du grand projet de l'ASVEL. Dans les mois qui viennent le basket français jouera gros et risquera soit de s’enfoncer encore un peu plus, soit d’espérer se développer.

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